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La Bienveillance est souvent galvaudée au CIC SO et certains se cachent derrière ce paravent de manière à cacher la brutalité de leur management. La pseudo bienveillance, faux nez d’un management par la peur, doit être dénoncée

Craquage, dépression, burnout...autant de vocables pour mettre des mots sur des maux. Cela nous concerne tous. Dans le groupe CMAF et également au CIC SO, des évènements douloureux nous le rappelent. Ne restez pas seul ! Alertez nous rapidement et n'hésitez pas à contacter la cellule STIMULUS (ex PSYA) (cf Pixis) soit par téléphone 0 800 001 092 ou par tchat via www.stimulus-care-services.com

Lors du CSE du 24 février, les élus ont unanimement dénoncé des méthodes indignes , des atteintes majeures aux libertés individuelles, au droit des personnes et aux valeurs du groupe CMAF. C'est la première fois que cela arrive au CIC SO alors que nous vivons un changement de gouvernance. L'unicité des 4 syndicats confirment les craintes des élus face à une dérive. Ce combat doit être porté au plus haut point. La CGT aux côtés des autres syndicats CFDT, FO et SNB se mobilisera.

Passe d’armes à la dernière réunion DSG

Lors de la dernière réunion des DSG (Délégués Syndicaux Groupe), les élus CGT ont interpelé la Direction Générale via une déclaration en préambule de séance.

La CGT rappelait que, n’ayant pas signé l’accord d’augmentation générale des salaires (AGS) et ainsi étant non liée à sa signature, elle était légitime pour demander la réouverture immédiate des négociations salariales ainsi que des mesures complémentaires pour défendre le pouvoir d’achat.

Notre position sur la non signature lors des NAO 2022 a été expliquée dans un post en décembre (cliquez ici). En résumé, dès les premières minutes du round, alors que la CGT proposait 3% de revalorisation, il était clair que les négociations seraient compliquées tant vis à vis de la Direction proposant 0,80% que de l’intersyndicale proposant 1,6% d’AGS rapidement descendue à 1.2%. De fait, la CGT s’est immédiatement dissociée de l’intersyndicale.

Cette déclaration a fait l’objet d’une bombe puisque les autres organisations syndicales se sont unanimement offusquées des propos de la CGT, de l’outrecuidance de la demande, du crime de lèse majesté, réagissant ensuite via un tract d’intersyndicale sous le titre : « Il y a ceux qui causent et ceux qui agissent ! »…. Et oui, ils ont raison, la CGT agitet eux s’agitent….

Mais au delà de la vindicte, que nous dit ce tract ?

  • « En refusant l’accord sur les salaires, la CGT a également refusé la possibilité de nouvelles négociations prévues si l’inflation* devait s’avérer égale ou supérieure à 2%« . C’est vrai que la CGT n’a pas signé mais elle est totalement légitime à demander une réouverture des négociations. Au contraire, elle n’est pas liée par l’accord sur cette clause de revoyure.
  • « L’intersyndicale CFDT-FO-SNB n’a pas attendu le tract de cette OS pour évoquer le sujet avec la Direction qui a précisé qu’elle ne pourrait anticiper sur la clause de revoyure, qu’à la demande des seuls signataires« . Effectivement FO a envoyé une lettre ouverte à la Direction mais rapidement refermée. Ou est la demande des autres OS ? La Direction a intelligemment mis la responsabilité de la réouverture aux organisations syndicales signataires, dont acte. Nous attendons donc que ceux qui agissent réagissent.
  • « Sa (ndlr : la CGT) déclaration tardive apparaît donc comme une offense à la qualité de nos signatures et à un artifice visant à s’approprier des négociations abouties sans elle« . La CGT n’offense aucunement la qualité des signatures… Elle rappelle qu’elle n’a pas signé un accord à minima. En 2022 il y avait plusieurs accords différenciés dont AGS et PEPA. La prime PEPA était un rattrapage de la perte de pouvoir d’achat 2021. Concernant les AGS, pour maintenir un pouvoir d’achat en 2022, avec une inflation annoncée de plus de 3%, il aurait fallu négocier plus de 1%. Nous ne savons pas comment les autres OS ont pu se satisfaire de 1%…. Y aurait il un problème de calcul ? Rappelons que dans le passé, les AGS ont permis des augmentations plus substantielles alors que les résultats étaient moindres….. Alors oui, la CGT se posent des questions et propose de bouger les choses. Est ce cela un artifice ?!

La réponse de l’intersyndicale n’est pas à la hauteur des enjeux du moment. Elle n’est pas à la hauteur des attentes de nos collègues qui constatent une dégradation continue de leur pouvoir d’achat. Les primes c’est bien mais c’est ponctuel. Seules les augmentations sont pérennes à court et long terme et c’est pourquoi la CGT se bat pour des revalorisations générales des salaires.

La réponse de l’intersyndicale aurait pu être : « Nous rappelons avec courtoisie aux élus de la CGT qu’il y qu’une catégorie d’élus, ceux qui se battent pour revaloriser les conditions de travail. L’intersyndicale regrette que la CGT n’ait pas pu converger lors des AGS mais est d’accord avec la CGT pour anticiper sur la clause de revoyure« . Chacun s’en serait trouvé grandi. Là on assiste à un règlement de compte digne d’une cour d’école : C‘est pas toi, c’est moi le chef.….

On ne peut être que déçu. Dommage, rendez vous manqué à l’invitation de la CGT.

Nous attendons des actes en rappel de ceux qui agissent…..

La CGT sera là pour discuter de nouvelles propositions lorsqu’elle y sera invitée, car comme l’a rappelé la Direction, si seules les OS signataires peuvent demander la réouverture, toutes les OS seront conviées à la négociation.

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