À LA UNE

La Bienveillance est souvent galvaudée au CIC SO et certains se cachent derrière ce paravent de manière à cacher la brutalité de leur management. La pseudo bienveillance, faux nez d’un management par la peur, doit être dénoncée

Craquage, dépression, burnout...autant de vocables pour mettre des mots sur des maux. Cela nous concerne tous. Dans le groupe CMAF et également au CIC SO, des évènements douloureux nous le rappelent. Ne restez pas seul ! Alertez nous rapidement et n'hésitez pas à contacter la cellule STIMULUS (ex PSYA) (cf Pixis) soit par téléphone 0 800 001 092 ou par tchat via www.stimulus-care-services.com

Lors du CSE du 24 février, les élus ont unanimement dénoncé des méthodes indignes , des atteintes majeures aux libertés individuelles, au droit des personnes et aux valeurs du groupe CMAF. C'est la première fois que cela arrive au CIC SO alors que nous vivons un changement de gouvernance. L'unicité des 4 syndicats confirment les craintes des élus face à une dérive. Ce combat doit être porté au plus haut point. La CGT aux côtés des autres syndicats CFDT, FO et SNB se mobilisera.

Le monde du travail : Le choc des générations

Au sein de l’entreprise, les générations se croisent, s’entrecroisent, s’observent,  se « benchmarkent », et au final se parlent, avec, la plupart du temps des difficultés de compréhension. Pourtant, elles ont souvent ont un but commun même si les chemins pour y parvenir, divergent.

Et vous, de quelle génération vous sentez-vous le plus proche ?

Quelle est votre envie, votre besoin de partage et d’échanges dans le monde du travail ?

La génération Z a une vision bien à elle du monde de  l’entreprise

 

Bonne scolarité, solide diplôme, belle carrière, gros salaire ! Le combo était bien huilé, … et toute tracée, une carrière en ligne droite avec des augmentations régulières. Mais si ce parcours a rassuré les armées de cadres sup’ des décennies 80 et 90, dans les rangs des Millénials (les générations Z et Y), cela ne semble plus convaincre.

Aujourd’hui, faire une École de Commerce, si prestigieuse soit elle, a nettement moins la côte que passer son C A P ! Exit, le statut ; la nouvelle génération préfère trouver un sens à son travail et en faire le cœur de sa recherche professionnelle.

Question ambiance, ce qui est important c’est avoir du temps libre et des jours off, plutôt que de bonnes relations avec ses collègues !

La génération Z a une vision bien à elle de l’entreprise.  Nous vous la résumons en cinq points :

  1. Le diplôme n’est pas fondamental : l’expérience de la vie, souvent concrétisée par une année sabbatique, beaucoup plus valorisée.
  2. Une carrière oui, mais pas forcément en ligne droite.
  3. Le système, la société , c’est celle qu’eux même se construisent : leurs réseaux, leurs potes, leur communauté.
  4. Le top des entreprises : celles qui affichent et prouvent les mêmes valeurs que les leurs ; en l’occurrence, respect de l’environnement, des disparités, de l’équité.
  5. Un chef oui, mais plutôt un mentor qu’un manager!

Au travers de cette vision du travail, c’est le modèle même de société qui est remis en question .

 

Le monde de l’entreprise n’est qu’un reflet de la société et des valeurs auxquels cette génération aspire.

Leurs préoccupations sont à la fois simples dans leur compréhension, et difficiles dans leur résolution : Protection de l’environnement, préservation de la nature, mise en place d’une autre forme de croissance – voire de décroissance – pour y parvenir, bref, un autre projet de société. Cette remise en question profonde passe par une façon radicalement différente d’envisager les choses, en commençant par notre modèle économique.

En management, la mode fut à moment de parler de « de savoir être », en opposition, voire en complément, du savoir-faire. Comme il est de bon ton de trouver de nouvelles dénominations, de préférence en anglais, à certains termes jugés « démodés »,  on a ensuite appelé cela les « soft skills ». Et, au sein de l’entreprise, arriva le temps de la valorisation de l’adaptabilité, l’écoute et surtout la créativité.

On retrouve ces valeurs premières dans les aspirations de nos générations Millénials : ils placent au centre la créativité, la joie de vivre, simple, au plus proche de milieux naturels : Etre plutôt qu’avoir !

Des vidéos virales témoignent de ces préoccupations et des enjeux en question, et dernièrement celle  des jeunes ingénieurs Agro, à l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes

« Ok Boomer !» ou comment faire se rencontrer 2 générations?

 

Retournons pour terminer au sein de notre entreprise témoin.

On peut légitimement s’interroger sur la cohabitation entre les générations aussi éloignées dans le défilé des années que dans les priorités du quotidien, mais si l’on y regarde de plus près : l’apport mutuel entre chacune est tangible et bien réel !

Observons le monde de l’entreprise par le prisme des générations :  A l’autre bout de la pyramide des âges, les boomers eux aussi rongent leur frein… Et pas forcément pour des raisons très éloignées.

Toute une vie, toute une carrière à développer non seulement des compétences techniques, mais aussi des aptitudes relationnelles ; notamment en Management, où là aussi, nos « Consultants experts RH » ont savamment étiqueté « Retour d’expériences » et autres « Bonnes Pratiques ».

Tiens, puisque l’on parle d’expérience, zoomons, un peu… ! Une expérience, des expériences… un peu vertigineux tout de même, cette présupposition d’une aventure au long cours, toujours en cours.  Comment passer le flambeau, comment transmettre, comment valoriser tous ces acquis ? Comment y donner du sens ?

Voilà, on y revient, à cette fameuse quête de sens.

Les séniors : l’expérience, le recul, la mise en perspective, mais aussi les connaissances et les compétences à transmettre.

Comment transmettre ou faire comprendre la nécessité dans certaines situations du « pas de côté », de la prise de recul, de la mise en perspective ? Des vertus de la patience et de la vision à moyen, voire (ô sacrilège) à long terme ? Mais aussi, de la juste nécessité de commettre des erreurs, pour pouvoir en tirer des enseignements ? Bref, des failles inévitables que l’on rencontre dans un apprentissage … Comment ôter toute pression et sentiments de culpabilité que les managers de l’ancien monde ont souvent fait peser sur les novices ? Les séniors recèlent des trésors de mentorat bienveillant : sans enjeu de carrière, le geste pur de générosité, de transmission d’apprentissage, attend son bénéficiaire .

Au-delà d’une transmission technique nécessaire, voire indispensable, il s’agit avant tout de l’humain, de la valeur du lien, des passerelles tendues entre deux aspirations : donner et recevoir. Et c’est bien là que se trouve le sens du travail.

Cette quête de sens si recherchée par les jeunes.

Certaines entreprises ont compris l’enjeu et ont misé sur une reconversion des Séniors en formateurs. Mais au-delà de la formation, de l’expertise métier, il y a la possibilité d’un mentorat. (Et pour cela aussi , il y a un joli mot marketing 😉 : le coaching ! )

Terminons par un film !

En tant que cinéphile absolue, je cale au moment de vous illustrer mon propos par un film proche de notre quotidien « bancaire ». Je vous propose donc une référence appuyée (car c’est l’un de mes films préférés) à « Maestro » avec le regretté Michael Lonsdale et le virevoltant Pio Marmai. « Maestro » illustre de manière très poétique cette transmission,  dans un sens comme dans l’autre. Et c’est le deuxième aspect, traité avec tendresse qui est touchante .

Synopsis : Il est ici question d’un jeune acteur, un peu chien fou, fan de blockbusters et de films d’action testotéronés, qui se retrouve figurant, par un concours de circonstances, sur le tournage d’une film plutôt intello, dirigé par un vieux metteur en scène très dogmatique (Hommage assumé à Éric Rohmer) .

Les scènes de tournage montrent l’éveil et l’ouverture du premier à l’univers cérébral du second, mais il met aussi en lumière la découverte amusée du monde cadencé, technologique, par le « patriarche », à la fois d’un point de vue professionnel mais aussi dans la vie de tous les jours, (où smartphones, batteries et autres recharges sont délicatement convoqués).

Et tout finit joliment ….. !

Alors, faisons un rêve, dans lequel les générations, loin de s’opposer, s’écoutent et s’enrichissent mutuellement.

 

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