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La Bienveillance est souvent galvaudée au CIC SO et certains se cachent derrière ce paravent de manière à cacher la brutalité de leur management. La pseudo bienveillance, faux nez d’un management par la peur, doit être dénoncée

Craquage, dépression, burnout...autant de vocables pour mettre des mots sur des maux. Cela nous concerne tous. Dans le groupe CMAF et également au CIC SO, des évènements douloureux nous le rappelent. Ne restez pas seul ! Alertez nous rapidement et n'hésitez pas à contacter la cellule STIMULUS (ex PSYA) (cf Pixis) soit par téléphone 0 800 001 092 ou par tchat via www.stimulus-care-services.com

Lors du CSE du 24 février, les élus ont unanimement dénoncé des méthodes indignes , des atteintes majeures aux libertés individuelles, au droit des personnes et aux valeurs du groupe CMAF. C'est la première fois que cela arrive au CIC SO alors que nous vivons un changement de gouvernance. L'unicité des 4 syndicats confirment les craintes des élus face à une dérive. Ce combat doit être porté au plus haut point. La CGT aux côtés des autres syndicats CFDT, FO et SNB se mobilisera.

Cancans, Rumeurs, Ragots : Index Egalité Homme femme 100%

Les entreprises lieux de vie où en général plus de deux personnes travaillent sont propices aux ragots. D’ailleurs, en matière d’égalité Hommes/femmes, les performances sont excellentes puisque les deux sexes sont parfaitement égaux quand il s’agit de colporter des informations inamicales.

S’il y a plus de ragots aujourd’hui, c’est d’abord parce que les salariés sont influencés par la nouvelle habitude et tendance du partage d’informations. Les réseaux sociaux, les open space, le travail à distance ou encore la présence de lieux de vies ont favorisé les échanges entre les collaborateurs. Mais c’est dans le terreau du changement, qu’il soit interne ou externe à l’entreprise, que naissent traditionnellement les rumeurs.

Selon une dernière étude “Workplace Boundaries” réalisée en 2020 par Udemy, plus de 45 % des personnes interrogées pensent que leurs collègues bavardent excessivement au travail et beaucoup se sentent mal à l’aise lorsque leurs collègues parlent de politique (39 %), de relations amoureuses (32 %) ou utilisent un vocabulaire familier (31 %).

Circulant sous des noms divers (cancans, potins, commérages, papotages, radio-moquette, bruits de couloirs…), le ragot anime le réseau de communication informelle de toute entreprise. Il a d’ailleurs souvent une vraie utilité (sociabilisation, défouloir,  distraction, information).

À moins d’être inventé de toute pièce, le ragot repose dans la plupart des cas sur des indices solides pouvant, cependant, être mal interprétés. Généralement, les trois-quarts des ragots sont neutres ou positifs mais dans 25% des cas, les propos sont effectivement médisants. On parle dès-lors de rumeurs, c’est-à-dire des propos qui révèlent quelque chose de scandaleux en général (relations amoureuses entre collègues, évolution professionnelle dite promotion canapé, comportements d’ivresse sur le lieu de travail, vols ou utilisations de matériel appartenant à la société… )

En France, la liberté d’expression est un principe intangible et un droit fondamental inscrit dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet, mais aussi sur une personne.

S’il est donc peu concevable pour une entreprise d’interdire à ses salariés de «ragoter», elle ne peut pour autant laisser la porte ouverte à tous les bruits de couloirs. Ainsi, comme pour tout droit, l’abus de la liberté d’expression peut être sanctionné, dans les cas déterminés par la loi.

A partir du moment où un ragot a des conséquences psychiques, physiques et sociales sur une personne, l’entreprise par ailleurs se doit d’intervenir car la situation peut rapidement déraper vers le harcèlement moral et la responsabilité de l’entreprise peut être engagée.

Ainsi les auteurs de propos diffamatoires, d’injures ou de dénonciations calomnieuses encourent des sanctions pénales mais également des sanctions professionnelles.

  • La calomnie

Vous ne pouvez pas dénoncer un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires alors que vous savez que vos allégations sont inexactes. Vous vous rendriez coupable du délit de dénonciation calomnieuse, puni de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende (article 226-10 du Code pénal).

 

  • La diffamation

Sauf à apporter la preuve de la véracité de vos propos, vous commettriez le délit de diffamation si vous teniez des propos portant atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne, dès lors que celle-ci est nommément désignée ou clairement identifiable.

Toutefois, la preuve de la vérité ne peut jamais être rapportée si les faits concernent la vie privée, ou s’ils sont amnistiés ou prescrits. Dans ces trois cas, il y a toujours diffamation.

 

  • L’injure

Enfin, si vous vous exprimez de façon outrageante sans évoquer un fait précis, vous proférez des injures.

 

Outre des sanctions plus ou moins lourdes selon que l’infraction est commise en public ou dans le cadre privé, la diffamation au travail peut conduire son auteur à des sanctions prises par l’employeur pouvant aller jusqu’au licenciement pour faute grave.

 

Les limites étant propres à chacun, c’est bien entendu aux individus et surtout aux managers de montrer l’exemple. Rien n’empêche d’échanger, mais il faut garder une frontière vie privée – vie professionnelle.

Sachez respecter les autres afin que ces derniers vous respectent.

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